Apaches
Je n’ai jamais eu l’intention de faire un « remake » de Casque d’or, désolé pour vous ! Et mes personnages ne sont pas des « Apaches »,
au sens où on l’entend — ce sont davantage des citoyens ordinaires : railleurs, gouailleurs, frondeurs, cyniques parfois, naïfs souvent.
Le titre est juste un clin d’œil à ce quartier quartier du XXe arrondissement de Paris, en référence aux petits truands, voyous et marlous de Belleville qui, en 1900, se différencient de la pègre et des malfrats par leur volonté de s'afficher.
Tourner un film, un long métrage, c'est parfois rejouer la même scène un certain nombre de fois !
Ici, je devais me saouler avec un mélange Vodka-Gin… Bien sûr, dans le verre il y avait de l'eau, mais dans une chope de 50 cl, au bout de plusieurs fois… ça fait beaucoup de liquide à avaler et… éliminer!
On a été obligés de recommencer un autre jour, pour obtenir au montage l'effet recherché…
L’histoire que j'ai écrite est juste un prétexte pour faire jouer et participer des personnes du rectorat et des clients du café « Le Larson », avenue Gambetta, dans des décors naturels du quartier.
Le café — le Larson — est un lieu de rendez-vous d'individus, sympathiques ou antipathiques, louches ou vertueux.
La serveuse passe son temps à observer les clients habitués. Elle les étiquette et les range dans des étagères dont ils ne sortiront pas.
Un habitué — elle l'a baptisé « Indiana », excentrique à souhait, ne vient pas le lendemain d'une « cuite » carabinée, ce qui ne lui est jamais arrivé. Qu’a-t-il pu lui arriver de si grave pour qu’il ne vienne plus ?
L’inquiétude grandit.
Notre limier en jupons mène l’enquête.
Tout le monde est dès lors impitoyablement soupçonné.
Et des présumés coupables, ça ne manque pas !
Bref, du suspense dans la bonne humeur !
Vous pourrez voir des extraits montés comme un bande annonce plus longue…